Virtually real- Virtuellement vraie

Micheline Harvey: Virtual Assistant, real person/Adjointe Virtuelle, mais tout à fait vraie

Don’t forget to say goodbye/N’oubliez pas de dire au-revoir February 27, 2010

As a VA, I have regular clients as well as occasional ones. All of them are important to me. Every now and again, I survey my client files and send a note to those who have not sent any projects in a long time. I do this to remind them that I am available, to find out what they are up to and to see if they still want to continue working with me.

Most of the time, they just don’t have any active projects for me. Sometimes, they are preparing for something big and they take this opportunity to ask me if I can reserve some time for them in the coming weeks. And then there are the clients who have simply disappeared, gone out of business or fallen off the face of the earth.

My client-VA relationships are based on trust, respect and professionalism. It would be nice if clients could send an e-mail or make a phone call to say goodbye when the relationship is coming to an end for one reason or another.

A VA’s clients are important. Don’t underestimate the importance of saying goodbye.

It can be a great opportunity to go over our collaboration, give and receive constructive feedback, and wish each other success in our mutual future endeavours.

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En tant qu’AV, j’ai des clients réguliers ainsi que des clients occasionnels. Ils sont tous importants pour moi. Je fais régulièrement le tour de mes dossiers de clients et je communique avec ceux qui n’ont pas envoyé de projets depuis un bon moment. Je fais ceci pour leur rappeler que je suis disponible, me renseigner sur leurs projets en cours et vérifier s’ils désirent poursuivre notre collaboration.

La plupart du temps, ils n’ont tout simplement pas de projets pour moi. Parfois, ils sont entrain de préparer un gros contrat et profitent de ce moment pour me réserver du temps dans les semaines à venir. Et puis, il y a les clients qui ont tout simplement disparu, ne sont plus en affaires ou sont mystérieusement introuvables.

Mes relations client-AV sont basées sur la confiance, le respect et le professionnalisme. Il serait agréable si les clients pouvaient au moins transmettre un courriel ou me téléphoner pour me dire au-revoir lorsque la relation se termine pour une raison ou pour une autre.

Pour une AV, les clients sont importants. Ne sous-estimez pas l’importance d’un au-revoir.

Dire au-revoir peut être l’occasion parfaite de passer en revue notre collaboration, donner et redevoir du feedback constructif et se souhaiter du succès mutuel dans nos projets futurs.

 

I need a hero/À la recherche d’un héros February 8, 2010

“Where have all the good men gone and where are all the Gods?” When I hear the first few bars of this song on my iPod, I can’t help but relate. Don’t get me wrong, there are some fantastic men out there, great fathers, providers, partners, etc. I have a good guy. It just seems that something went awry at some point and we’ve lost many of the heroes we once had.

First of all, I feel that many of the men in my generation just don’t have the protective, provider, family man gene. They seem to have been taught to look out for number one first. Perhaps this has to do with how they were raised? They need the latest electronic gadget or an expensive car or a sporty motorcycle, snowmobile, ATV. They need the expensive sporty clothing and to spend a lot of time with their buddies.

Having a family breakfast or a family meal is no longer a priority. They believe that the woman should pay for 50 % of everything, no matter the difference in salary. They forget to open a door on occasion, stand up when a woman leaves the table at a restaurant, make romantic plans, or offer to spend some time with the kids, take care of the house or help out with the chores.

I run my own freelance business full time and work 14 hours a week in an office. I pay for half of everything. I plan and cook the meals, pack the lunches, run errands, clean the house, do the wash and take care of everybody’s schedules. I believe that this would be fine if I felt equal family participation and help more often.

So I wonder where are all the heroes?

Then I think that maybe I ought to be my own hero, just because I can. And perhaps this has something to do with how girls were brought up?

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À la recherche d’un héros

« Où sont passés les vrais hommes et où sont tous les Dieux? » Lorsque j’entends la première phrase de cette chanson sur mon iPod (traduite ici), je me sens interpelée. Bien entendu, je veux préciser qu’il existe des hommes fantastiques, de bons pères de famille, des pourvoyeurs, des partenaires, etc. J’en ai un bon. J’ai juste parfois l’impression que nous avons perdu certains de nos vrais héros d’antan.

Premièrement, je constate qu’un gros pourcentage des hommes de ma génération ne semble pas avoir acquis le gène du protecteur, pourvoyeur, le gène de la famille. On dirait qu’on leur a enseigné à s’occuper d’eux d’abord et avant tout. Ceci est peut être en raison de la manière dont on les a élevés? Ils ont besoin du dernier gadget électronique, de la grosse voiture, de la moto, de la motoneige ou du VTT. Ils ont besoin de vêtements coûteux. Ils ont besoin de passer beaucoup de temps dans leurs loisirs et avec leurs amis.

Le fait de déjeuner en famille n’est plus une priorité pour bien commencer la journée. Ils croient que leur épouse ou partenaire devrait défrayer 50 % des coûts, et ce peu importe la différence de revenus. Ils oublient d’ouvrir la portière de temps en temps, de se lever lorsque leur partenaire quitte la table au restaurant, de planifier des trucs romantiques, de passer du temps avec les enfants, de s’occuper de l’entretien de la maison, d’aider dans les tâches ménagères.

Je dirige ma propre entreprise de pige à temps plein et je travaille 14 heures par semaine dans un bureau, en plus. Je défraye la moitié du coût de tout. Je planifie et je prépare les repas et les lunchs. Je fais des courses, je nettoie la maison, je fais le lavage et je m’occupe de gérer les horaires de tout le monde. Je crois que tout ceci serait normal si j’avais une participation et une implication familiales égales dans tout cela.

Je me demande donc parfois, où sont passés nos héros?

Et puis je me dis, peut être que je devrais être mon propre héros, parce que je peux. Et ceci, peut être parce que les filles de ma génération ont été élevées ainsi?