Aussi appelé le complexe de la Madone et de la putain. Cette réalité qui affecte certains hommes est plus souvent vue lorsqu’ils sont en âge de fonder leur famille, s’installer pour une première fois, se faire un petit nid et bâtir leur première relation à long terme. Or, je constate que ça existe aussi chez les hommes plus vieux, qui ont déjà leur famille, sont séparés, ont une garde partagée et/ou de grands enfants et ne cherchent pas nécessairement à se refaire une famille.
Il y a la femme avec qui ils vont officiellement sortir, la présenter à leurs amis, à leur famille, à leurs enfants, elle aura le droit de s’appeler « ma blonde ». Et il y a la femme avec qui ils vivent une passion, une chimie qui dure malgré le temps qui passe, malgré le nombre de fois qu’ils se voient. Celle-là, elle est tout aussi respectable, présentable, gentille, intéressante. Un atout pour la famille et les amis. Elle a toutes les qualités d’une bonne personne, agréable, active, intéressée et amoureuse. Mais elle ose. Elle vit sa passion. Elle va sans doute plus loin dans l’intimité que certaines autres femmes. Elle connaît son corps et elle apprécie son plaisir. Elle n’a pas peur de pousser ses limites.
Et celle-là, elle devient la putain. Celle qu’on cache. Celle qui n’a pas droit à la reconnaissance publique. Celle avec qui on s’amuse, on rit, on crée des souvenirs inoubliables.
J’entends tellement d’hommes se plaindre du manque d’intérêt de leur conjointe, ou du fait que la routine tue le couple. Peut être font-ils le mauvais choix? La « putain », elle a souvent un cœur en or, si on repoussait ce blocage pour considérer cela, et qu’on réalisait qu’en fait, elle n’est pas une putain, elle est juste une femme plus libérée et mieux dans sa peau, je crois que bien des couples s’en porteraient mieux.
Virtually real- Virtuellement vraie 